Tuesday 20 December 2011

La vallée des chevaux, de Jean M. Auel

Ayla est exilée, on voit comment elle se débrouille seule dans la nature, trouve son petit coin de paradis. J'aime beaucoup ses rapports avec la pouliche et le lionceau. Sinon c'est rigolo, on dirait que des scénaristes sont arrivés et on dit "eh oh il va falloir plus de sexe là !"

C'est vraiment flagrant entre le 1er et le 2ème volume de la saga !

Saturday 17 December 2011

Le clan de l'ours des cavernes, de Jean M. Auel

L'enfance de Ayla, recueillie par une tribu de Néanderthal. C'est un très beau voyage dans la préhistoire, avec une foule de détails (même si parfois on a l'impression que les détails sont racontés juste pour le fait de détailler hmm).

Tuesday 8 November 2011

Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, par Marc Levy

Alors j'ai complètement oublié ce que raconte ce livre. C'est peut-être celui avec l'écrivain qui est devenu riche d'un coup et ensuite hop il fait une déprime parce que sa copine le plaque et une fille apparait alors qu'elle est l'un des personnages de son livre ? Si c'était ça, c'était sympa. Mais je ne suis pas persuadée que c'était un Marc Lévy (ah ben oui c'est la fille de papier de G. Musso). Et ... bon bref j'ai zappé.

Edit du 17.02.12. J'ai déjeuné avec Christine chez Guillemette et elle m'a rappelé l'histoire ! C'est un père mort qui revient vivre avec sa fille sous forme d'un robot super réaliste. J'ai bien aimé l'histoire en fait.

La vie très privée de Mr Sim, par Jonathan Coe

On suit un homme un peu paumé, pas tellement intelligent. Son passé se révèle au fur et à mesure de l'histoire, en parallèle du présent. Globalement j'ai bien aimé mais alors la fin je n'ai pas bien compris l'intérêt. C'était genre "je suis l'auteur donc je fais ce que je veux, na" ok ...

Sunday 6 November 2011

L'élégance du hérisson, par Muriel Barbery

L'histoire se concentre sur deux personnages principaux (Paloma, 12 ans ; Renée, 54 ans) que tout semble séparer et qui sont pourtant des âmes soeurs. Petit à petit on découvre leurs pensées, leur amour de la grammaire et du beau, d'instants hors du temps. C'est un livre très beau et qui m'a fait une forte impression. Je n'aurais pas fini comme ça mais bon hmm.

J'ai beaucoup aimé la sensibilité des personnages. Particulièrement quand Paloma baisse le masque du "Docteur" de sa mère et ce qu'elle ressent. Et particulièrement les instants à savourer (le magnolia, les lumières, les sons, les phrases bien tournées).

Un jour il faudra que je lise les romans Russe quand même.

Saturday 15 October 2011

La carte et le territoire, par Michel Houellebecq

Après "Les particules élémentaires", j'étais mise en garde. C'est ma tante qui m'a prêté "La carte et le territoire", elle m'a dit que c'était soft (en gros).

Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié. Je trouve déjà les trois grandes phases artistiques du personnage principal intéressantes et originales. J'aime aussi beaucoup comme on apprend sur tout un tas de sujets.

Le livre met en scène Houellebecq lui-même, ce que j'ai trouvé intéressant, surtout vu ce qu'il décrit ! Pour une fois aussi j'avais lu 2 des livres auxquels on fait référence dans l'ouvrage (j'ai déjà évoqué "Les particules élémentaires", "Au secours pardon" par Beigbeder étant l'autre) c'est rigolo d'avoir l'impression de s'y connaitre (même si c'était fortuit vu que j'emprunte quasi aléatoirement les livres du CE).

Monday 26 September 2011

Le premier jour, de Marc Lévy

C'est un peu le "Da Vinci Code" de Marc Lévy je crois. Globalement j'ai bien aimé, on a toujours envie de savoir ce qui va arriver. Par contre comme je n'aime pas les devinettes qui sont là juste pour te faire languir, le coup du secret international dont on ne parle pas mais dont on parle à chaque page, sans donner des explications pour que ça reste mystérieux et grave ... ça m'a gavé.

Aussi heu je pensais que c'était un seul livre mais au final il y a un tome 2. Donc à la fin, on ne connait pas la fin de l'histoire.

Sinon l'astrophysicien et l'archéologue qui partent à l'aventure chercher les morceaux mystérieux d'un objet ultra ancien est sympa.

Tuesday 20 September 2011

Le portrait, par Pierre Assouline

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais j'avais imaginé que le portrait aller parler avec des gens ou un truc comme ça. En tous cas je ne pensais pas que ce point de vue serait un angle d'approche pour établir une biographie de la famille Rothschild, des années 1800 à nos jours.

Au final j'ai beaucoup apprécié ce livre, en le lisant à petites doses. On y vit dans les salons mondains d'autour de 1860, on découvre la fortune de la famille Rothschild, leurs valeurs. L'antisémitisme présent en France beaucoup plus tôt que je ne l'aurais pensé.

La vision de notre siècle du point de vue de la collection d'art Rothschild. Bref, j'ai bien aimé.

Chicago, par Alaa El Asawany

La vie d'un petit groupe d'Egyptiens habitant à Chicago. La plupart travaillent à l'université. On entre petit à petit dans leurs histoires, leur vision de la vie. Les destins s'entrecoupent. Les fins s'échelonnent. C'était intéressant parce que ça parlait aussi d'un soulèvement en Egypte, qui était d'actualité cette année. J'ai bien aimé ce regard différent sur la vie.

Tuesday 13 September 2011

L'homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle

La dame de la bibliothèque me l'avait conseillé et je l'ai emprunté même si la couverture ne me disait pas trop (je choisis les livres à leur couverture quand je suis à la bibliothèque).

Il s'agit d'un livre pour débutant en développement personnel. En gros un homme en bonne santé rencontre un gourou à Bali qui lui révèle qu'il n'est pas heureux. Petit à petit, le sage révèle les schémas qui gouvernent nos interprétations de la vie. Au bout de 2 séances, le jeune homme est capable d'observer quelqu'un 5 minutes et de comprendre comment cette personne voit la vie.

Bon il y a du bon sens mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'est une révélation.

Note amusante, l'homme pense qu'en changeant de métier et en devenant photographe de mariage, il sera heureux. Mais oui. :D

Tuesday 6 September 2011

Artefact, par Maurice G. Dantec

Ok j'abandonne ce livre m'agace trop. Je ne sais pas si c'est hyper philosophique mais pour moi ça ressemble à un délire de personne qui se prend carrément trop au sérieux. L'auteur n'arrête pas d'inventer des mots à superlatifs, raconte n'importe quoi et en plus les personnages ne sont ni attachants ni intéressants. J'ai lu les 2 premières histoires courtes et je n'ai pas envie de lire la 3ème, je vais rendre le livre au CE après plus d'1 mois de pause tant pis.

Monday 5 September 2011

A Game of Thrones, books 1-4, by George R.R. Martin




























Ouf je viens de finir les 4 premiers livres en moins de 3 semaines, la fin a été intense en lecture. Je me sens mieux maintenant que je peux penser à autre chose.

J'aime beaucoup l'univers de cette série, et certains personnages (Arya, Jon, Daenerys) et comme certains ont évolué (Jaime, Sansa). J'aimerais qu'il y ait plus de passages avec les loups et moins au sujet de Cersei ou d'autres personnages que je n'aime pas tellement. Enfin maintenant je vais attendre que le 5ème volume sorte en petit format.

Thursday 7 July 2011

Au Secours Pardon, par Frédéric Beigbeder

CE CLB. Un roman étrange, un peu fantasque, très glauque. Octave est un chasseur de têtes (enfin de jeunes femmes) pour l'Idéal. Il se promène donc en Russie et lorsqu'il rencontre la plus belle il devient encore plus fou. Et en plus c'était un sale coup du sort. Intéressant mais plutôt perturbant.

Friday 3 June 2011

La fille de papier, par Guillaume Musso

Une histoire facile à lire, la vie d'un auteur à succès aux Etats Unis après sa rupture avec sa petite amie. Au beau milieu de sa descente aux enfers (ruine et drogue), l'une des personnages de son livre apparait dans la réalité. Rebondissements, voyages, suspense, fin logique. Sympa.

Thursday 26 May 2011

INCA : Princesse du soleil, par Antoine B. Daniel

L'histoire d'une jeune fille aux yeux bleus capturée par les Incas pendant son enfance, et devenue la femme de la momie de l'Inca. Les Espagnols arrivent, un monde s'apprête à finir et un nouveau va naître. C'était un livre dépaysant et agréable à lire. J'espère trouver le 2ème volume bientôt.

Sunday 22 May 2011

Ulysse from Bagdad, par Eric-Emmanuel Schmitt

Il y a quelques temps je me demandais quels étaient les tabous de mon époque. Je veux dire, on parle d'égalité de tous les hommes (qu'ils soient femmes ou hommes, riches ou pauvres, et quelle que soit leur origine géographique), de liberté de religion (ou d'absence de religion), de liberté d'orientation sexuelle (enfin tant que ça n'implique que 2 personnes de préférence). Je me disais donc qu'on respectait tout le monde et qu'il n'y avait plus de tabous.

En lisant ce livre, je me suis rendu compte que les sans papiers, les immigrés, les demandeurs d'asiles .. étaient des sujets tabous. Ou du moins, qu'il est considéré par beaucoup de monde comme normal que ces personnes vivent dans la misère et le rejet. Qu'ils sont fautifs, puisqu'ils ne sont pas ici chez eux.

Mais qu'en est-il de la responsabilité de nos pays, de nos industriels, de nos armées, de nos intérêts personnels ? De leur influence sur le cours de la vie de ces pays ?

Dans Ulysse from Bagdad, nous vivons le monde au travers d'un jeune homme de Bagdad. Il nous raconte son enfance sous le régime de Sadam Hussein, avant puis après l'embargo imposé par les Etats Unis et l'Europe. Comme l'embargo n'a fait qu'augmenter le pouvoir de Sadam sur son peuple. Puis l'invasion par l'armée américaine, les espoirs d'une partie des Irakiens, avec tout un éventail de sentiments évoqués par le narrateur. Et les morts. La fuite vers l'Egypte puis l'Europe. La recherche désespérée de légalité. Les personnes malveillantes mais aussi un nombre optimiste de personnes prêtes à venir en aide à Saad.

Le ton est léger tout en faisant mouche. Ce livre m'a beaucoup touchée.

Wednesday 18 May 2011

L'enfant allemand, par Camilla Läckberg

Le 5eme volume des aventures d'Erica. J'ai trouvé l'histoire beaucoup plus intéressante, puisque l'enquête sur le meurtre et l'histoire familiale d'Erica sont mêlées. Je trouve quand même que c'est vraiment trop triste que la mère d'Erica soit morte sans jamais savoir que Hans ne l'avait pas trahie mais que c'était ses amis qui l'avaient fait. Ce volume m'a plus marqué que le précédent.

Thursday 12 May 2011

Aux fruits de la passion, Daniel Pennac

Peut-être que j'avais déjà lu ce livre en Allemagne .. mais à la re-lecture, seuls quelques passages m'ont rappelé quelque chose. La famille Malaussène vit un grand événement : Thérèse est amoureuse et se marie. Avis de chacun, situations cocasses, un ensemble qui rend le livre impossible à reposer une fois ouvert (dégusté jeudi soir en entier ^^)

Millénium Stieg et moi, par Eva Gabrielsson

.. et Marie-Françoise Colombani. Je n'ai pas bien compris le rôle de Marie-Françoise Colombani dans l'écriture de ce livre. Si elle avait juste écrit la préface et fait la traduction elle ne de serait pas co-auteur mais rien de plus n'est dit dnas mon édition, et sur le site de actes sud, c'est juste dit qu'elle a participé.

Enfin. C'est ma mère qui m'a apporté ce petit livre, elle l'avait lu et relu, comme elle avait lu et relu Millénium (qu'elle a du relire depuis). Je lui avais offert les 3 volumes en même temps, l'édition grand format et couverture souple de chez Actes Sud à Noel 2008 que nous avions passé à Lyon. Les thèmes abordés, l'écriture intense, la profondeur des personnages nous avaient beaucoup touché toutes les deux.

Mais naturellement, j'étais loin d'imaginer la vie du couple qui se cachait derrière l'auteur à succès et la trilogie fascinante.

Ce livre écrit par Eva Gabrielsson, la compagne de Sieg Larsson pendant 30 ans, raconte leur vie à eux deux, leurs combats communs, leurs engagements. Comment Millénium est une mosaïque de leurs vies, inspiré de faits et gens réels, de recherches menées par Eva pour des travaux indépendants. Combien Stieg Larsson a manqué de reconnaissance .. tout au long de sa vie, et comment après sa mort, sa famille (son père et son frère) se sont emparés de son oeuvre sans respect par rapport à la philosophie de l'homme derrière l'oeuvre. Ils ont cherché à tirer le plus de profit possible de son travail, laissant au rebut la femme qui a partagé la vie de Stieg. C'est vraiment nul et j'espère de tout coeur qu'Eva obtiendra au moins le droit de gérer l'oeuvre de Stieg.

Friday 6 May 2011

Jan Karski, par Yannick Haenel

Encore un livre à la couverture sobre mais qui se révèle une lecture intense et dure. Jan Karski est l'un des noms de résistant de Jan Kozielewski, personnage central du livre et personnalité ayant vraiment vécu. Durant la deuxième guerre mondiale, il devient le courrier de la résistance polonaise. Son rôle de messager le transforme en témoin : témoin de la résistance contre l'occupation nazie et stalinienne, témoin de l'oppression des polonais, témoins de l'horreur du ghetto de Varsovie et enfin de l'abomination des camps d'extermination. Il vit la torture par la Gestapo, l'indifférence des alliés pour le message qu'il vient leur apporter.

D'après ce livre, Karski accuse les alliés, les Français d'abord, puis les Anglais et les Américains, d'avoir abandonné la Pologne, et les juifs d'Europe. Que c'est parce qu'ils ont choisi de ne pas intervenir, de ne pas vouloir entendre son message (et ce que leurs services d'intelligence disaient) que l'extermination a pu avoir lieu.

J'ai trouvé ce livre enrichissant, je n'avais jamais rien lu centré sur la Pologne donc j'ai pas mal appris. Par contre la construction du livre, bien qu’intéressante, est parfois agaçante, parce que certaines phrases sont répétées pratiquement à l'identique dans 2 des 3 chapitres. Mais bon.

Intéressant passage sur la page wikipedia de Yannick Haenel:
Claude Lanzmann publie dans Marianne une critique vigoureuse de ce roman qu'il qualifie de "falsification de l'histoire". Il reproche à Yannick Haenel d'avoir plagié les dialogues de son film sans en avoir demandé l'autorisation. Philippe Sollers, qui dirige la collection L'Infini chez Gallimard précise qu'il a soumis à Lanzmann l'épreuve du roman avant publication. C'est à propos de la troisième partie qu'il évoque une "falsification historique". Yannick Haenel répond à cette attaque en revendiquant la liberté du romancier.


En plus, Jan Karski lui-même avait trouvé que Claude Lanzmann l'avait trop coupé dans son film, enlevant le point principal et essentiel de son témoignage : le fait qu'il avait réussi à délivrer son message aux alliés et que ceux-ci avaient décidé de ne pas intervenir (lire ici l'article).

Sunday 1 May 2011

Les déferlantes, de Claudie Gallay

C'est un assez gros livre, on a le temps de se familiariser avec les personnage. La narratrice s'est réfugiée à la Hague, dans une maison presque dans la mer. Elle compte et étudie les oiseaux. Elle soigne le vide qu'a laissé la mort de son compagnon. On découvre les habitants du village, une histoire tenue secrète par tous, la mort d'une famille dans le naufrage de leur voilier. La vieille Nan. Lambert en inconnu pas si inconnu. Le rythme est lent, les phrases courtes. J'aime bien les livres dont le style d'écriture reflètent l'état d'esprit des personnages.

Bon c'était quand même un peu agaçant que le "secret" mette autant de temps à sauter aux yeux des personnages, je suis habituée à l'effet inverse, où les enquêtes rebondissent sans que je n'aie vu venir quoi que ce soit.

Tuesday 19 April 2011

Matins bleus, par Jean-Marie Laclavetine

Ca attaque sur un suicide. Ensuite le ton est léger et défaitiste en même temps, ce qui fait que j'ai posé le livre et que je l'ai ensuite lu au compte-goutte. Je ne sais pas trop quoi en penser en fait. C'est comme un recueil de nouvelles très courtes dans un seul roman, puisqu'on vit des instants de la vie de différentes personnes qui ne font que passer par là (la gare). Le narrateur est très présent (on parle de lui), et est l'un des personnages. C'est bizarre parce qu'il y a à la fois une certaine fatalité, et en même temps on nous laisse sur une sorte de happy end (beaucoup plus heureuse que ce à quoi je m'attendais).

Monday 18 April 2011

La prochaine fois, par Marc Lévy

Un petit livre piqué chez ma grand-mère, qui se lit facilement en quelques jours. J'aime bien l'idée même si j'ai du mal avec ce genre de paranormal (des amants et les personnes qui les détestent qui se réincarnent dès qu'ils meurent, physiquement exactement pareils et avec toujours les mêmes sentiments). On plonge dans le monde de la peinture, et la trame de l'histoire est sympa. Comme j'aime les histoires plus longues, je trouve que c'est dommage que Marc Lévy n'ai pas choisi de développer plus ses thèmes.

Wednesday 16 March 2011

L'oiseau de mauvais augure, par Camilla Läckberg

Le même graphisme que Millénium, le retour d'une enquête en Suède, Actes Sud savent tirer profit d'un succès international.

Pour un polar, je n'ai pas trouvé celui-ci hyper accrocheur. J'ai pu le lire presque entièrement dans les transports (donc j'ai pu résister assez facilement à la tentation de le lire à la maison et d'y passer la nuit). Bien que ce soit plus confortable, c'est aussi un peu triste, j'aime bien être tellement emballée par un livre que je n'en décroche plus !

Bon il se trouve aussi que j'ai attaqué par le 4ème volet, Camilla Läckberg était peut-être moins inspirée.

Globalement j'ai bien aimé. Par contre il y avait des choses assez agaçantes. Genre l'auteur décrit clairement qu'un personnage en sait plus qu'il ne dit, et les enquêteurs ne poussent pas. On garde le truc au chaud pour plus tard. C'est vraiment réaliste, ça ? Je n'ai pas non plus apprécié la chute et n'ai pas sympathisé plus que ça avec les personnages principaux. J'ai eu l'impression qu'il restait une distance entre cette histoire et moi, alors que j'aime bien être complètement immergée dans le livre.

J'ai quand même demandé au CE d'acheter les 2 premiers volumes (bizarrement, ils ont le 3 et le 4 mais pas les 1 et 2 ..)

Thursday 3 March 2011

Les particules élémentaires, par Michel Houllebecq

Bon alors ce livre avait une couverture sérieuse et au dos, un coup d'oeil m'a révélé que l'histoire allait porter sur un chercheur en biophysique. Voilà qui avait l'air intéressant (avec le risque que ce soit légèrement barbant).

Mais quelle fausse première impression ! Le début du livre semble relativement conforme à ces attentes pourtant. Le chercheur a besoin de prendre un congé sabbatique de 1 an ou plus pour pouvoir réfléchir. Certes, son entretien avec son chef, qui reluque les homosexuels adolescents par sa fenêtre est un peu désarçonnant, mais pourquoi pas. On se promène ensuite dans l'histoire de famille du chercheur. Intéressant, ces vies racontées en quelques pages, voire quelques lignes.

Certaines vies sont vraiment décousues. Celle de sa mère en particulier. Celle de son frère, surtout. On plonge dans le glauque, dans l'enfance et dans la tête d'un "gros dégueulasse", d'un pervers pédophile. Complètement inattendu, cruellement cru. Mais j'ai continué à lire, me demandant par moment si ma nausée était due au bus ou au contenu des pages.

Michel Houllebecq nous fait miroiter une découverte révolutionnaire accomplie par ce fameux chercheur en biophysique. Jusqu'à la fin j'ai espéré la trouver intéressante, cette découverte. Mais au final non, je ne suis pas du tout d'accord avec, c'est nul. Et en plus c'est de la science fiction ! Du coup je n'ai pas lu les 2 dernières pages, j'avais trop l'impression de m'être fait entuber.

Ceci dit, j'ai beaucoup appris en lisant ce livre et l'écriture est captivante et riche. C'est juste .. un livre dangereux à lire à l'aveuglette quoi ^^

Wednesday 16 February 2011

Mangez-le si vous voulez, par Jean Teulé

Ce livre à la couverture colorée posé sur le stand "nouveautés" m'a tiré l'oeil. Je n'ai pas trop cherché à en savoir plus et hop je l'ai emprunté.

Après l'écriture fluide et lumineuse de Laurence Tardieu dans "Un temps fou", les premières pages de "Mangez-le si vous voulez" ont été laborieuses à lire. Le style d'écriture est maladroit, trop de détails forcés dans les phrases, un vocabulaire qui me plaisait moins ("sa génitrice" pour sa mère ..). Mais bon, on a l'impression de suivre la vie d'un gentil petit aristocrate de la campagne qui va s'en aller en guerre contre la Prusse.

Ce jeune homme s'en va à la foire du village voisin. Sur son chemin, tout le monde est aimable, on se rend bien compte qu'il est très apprécié. Mais une succession d'événements rend la foule folle, et ces voisins et amis perdent la tête et se mettent à torturer Alain. Là je n'ai plus fait attention au vocabulaire, j'étais au bord de la nausée. Jean Teulé nous plonge au coeur du cauchemar .. j'ai été bonne pour un choc. Le pire c'est que c'est une histoire vraie. Ca remet les perspectives en place de lire ce qui s'est passé chez nous, par des gens certes sans éducation mais tout à fait bons par ailleurs. Cela m'évitera peut-être de juger trop vite d'autres civilisations comme primitives sous prétexte qu'une foule a fait quelque chose d'inhumain.

Monday 14 February 2011

Un temps fou, par Laurence Tardieu

On ne peut pas faire une couverture beaucoup plus sobre .. or comme je suis dans ma période couverture sobre, j'ai foncé. Le titre avait l'air énigmatique aussi. D'ailleurs il s'accorde très bien avec le livre. C'est amusant parce que j'ai lu "Un temps fou" juste après "La ritournelle de la faim" de Le Clézio.

J'y ai retrouvé cette même écriture lumineuse, cette fascination pour les éléments, l'esprit comme pris dans du brouillard du personnage principal. Tourné à l'intérieur de soi.

Je crois que c'est un livre qu'il faut lire plus lentement dans sa tête. J'ai tendance à lire vite, et l'abondance de virgules m'a parfois agacée. Mais si je reprenais la phrase lentement, c'était beaucoup mieux.

C'est une histoire d'amour, une histoire entre deux personnes, qui s'insinue dans la vie de Maud tout au long de 16 années. Il y a des temps forts et des temps d'attente, des relâchements. Comme dans "La ritournelle de la faim", on découvre l'histoire sur plusieurs périodes en même temps (enfin la narration n'est pas rectiligne). C'est un livre très intime et que j'ai beaucoup aimé.

Monday 7 February 2011

La ritournelle de la faim, par J. M. G. Le Clézio

Comme j'ai beaucoup aimé "Désert" du même auteur, j'ai emprunté ce livre avec plaisir. J'y ai retrouvé le côté lumineux, cette fascination pour les éléments que j'aime beaucoup. L'histoire se déroule à plusieurs époques en parallèle. On découvre une famille Mauricienne à Paris, la vie d'une enfant qui bascule de l'opulence à la pauvreté en même temps que la France sombre dans l'antisémitisme puis l'occupation allemande. J'ai été surprise que l'histoire finisse assez bien. Au final j'ai tout de même moins aimé que "Désert", mais pas de beaucoup.

Monday 24 January 2011

Black Bazar, par Alain Mabanckou

Le narrateur est un Congolais (du petit Congo, ancienne colonie Française) parisien qui tient son journal. Il y écrit sa vie, un peu comme s'il nous parlait en direct. Il retranscrit aussi des conversations (ou plutôt des monologues) qu'il a entendues, de l'Arabe du coin (en voie de disparition, et qui d'ailleurs est au milieu de la rue), de ses compagnons de bar, de son voisin raciste, de ses amies. C'est intéressant d'explorer les thèmes de l'intégration, de l'immigration, de la colonisation et de ses conséquences à travers les points de vues de tous ces personnages. Les thèmes sont sérieux mais le style d'écriture est aussi vivant qu'une conversation colorée.

Wednesday 5 January 2011

The Well of Ascension - and - The Hero of Ages, by Brandon Sanderson

[Spoiler]

I really enjoyed Mistborn, the first volume of Brandon Sanderson's trilogy. I even read it three times, and managed to convince myself that it was ok for Kelsier to have died so early in the story. I liked Vin better anyways. Elend started to look bleh but whatever. So I eagerly ordered the next two volumes and read them just as eagerly.



The Well of Ascension was ok. Some level of pessimism, but then it's the middle volume of the trilogy, so hope in the fantasy world has to get low before it can get raised again in the last volume. We learn of cool things, and that compensates for the losses within the main characters.

Then comes the last book and we learn even more secrets. That's very enjoyable. The situation gets more and more bleak as we get closer to the end, with most of the world now dying. And then the mists get into Vin and she becomes their conscience. And all of the army dies. And Elend dies. And Vin dies (but so does the conscience of the dark side of the force). And then Sazed takes the power, becomes god and sets the earth right again. Perfect clear blue skies, beautiful green grass, healthy and Mistborn Spook. Really.

With such a crazy miracle end, did the main characters really have to die ???