Tuesday 27 July 2010

Les chroniques de Thomas Covenant - Tome 1 : La malédiction du rogue, par Stephen R. Donaldson

On retrouve le plan des romans de fantaisie (fantasy) avec un grand méchant super puissant et s'opposant à la création, un héros un peu bêta et qui ne veut vraiment aucune part d’héroïsme, une quête difficile impliquant une palette de personnages. Le style ne m'a pas particulièrement convaincu, et le héros malgré lui manque un peu de dorure à mes yeux. J'aime bien quand les héros ont un côté craquand moi. Alors là un lépreux râleur et violent qui vient de notre monde et se retrouve par magie dans un monde merveilleux, c'est pas si génial.

J'aurais aimé en apprendre plus sur le monde merveilleux par contre, qui lui a l'air vraiment chouette. Du coup je vais quand même emprunter la suite de l'histoire. Au moins l'avantage de ne pas complètement accrocher, c'est que je peux dormir la nuit.

La poupée de Kokoschka, par Hélène Frédérick

Un livre à la limite de la folie. Une jeune femme artisan fabriquant des marionnettes pour les théâtres de Munich (il me semble) accepte une commande étrange de la part d'un peintre célèbre : fabriquer une poupée plus vraie que nature, à l'image de l'ancienne maîtresse du peintre. Sous forme de journal intime, Hermine partage avec le lecteur sa vision, sa faim, la tension politique de l'Allemagne à la fin de la première guerre mondiale. La folie du peintre et la sienne. Un ton assez décousu pour un livre que je n'ai pas trouvé facile à lire, mais qui est intéressant, dépaysant et enrichissant.

L'entreprise des Indes, par Erik Orsenna

J'ai beaucoup aimé la couverture et je me suis dit "bon, essayons même si l'auteur est à l'académie française et que c'est impressionnant". J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture et le choix du narrateur, le frère de Christophe Colomb. La découverte du Lisbonne de l'époque, de la vie des cartographes, des couleurs tout au long du livre .. tout ça m'a beaucoup plu.

Le procès de la momie, par Christian Jacq

Emprunté en souvenir des longues heures passées pendant mon adolescence à dévorer les romans égyptiens de Christian Jacq. J'ai été vraiment déçue par le style (il faut dire que j'ai lu ce livre juste après La physique des catastrophes qui avait un style dense, sarcastique, très travaillé).

En fait j'ai eu souvent l'impression que l'auteur ajoutait des détails juste pour montrer qu'il avait des connaissances dans le domaine, et pas du tout pour l'intérêt de l'histoire. Enfin c'est un livre qui se lit bien et avec des intrigues sympa.